Mont Olympus, Mons Blanc, Mont Rheasilvea… ces sommets extraterrestres

8 décembre 2015 - 2 commentaires

Alors comme ça, Mesdames et Messieurs les alpinistes, vous auriez résolu tous les grands problèmes des Alpes ? Vous auriez gravi l’ensemble des sommets himalayens de plus de 8 000 mètres dans tous les sens et parfois même sans oxygène ? Vous n’avez plus rien à vous mettre sous la dent ? Vous vous ennuyez ? J’ai peut-être ce qu’il vous faut…

Le Mont Olympus sur Mars, trois fois l’Everest !

Un trek d’approche de 5 ans, une phase d’acclimatation d’un an et une ascension de 6 mois par -130°C, ça vous branche ? Alors direction le Mont Olympus sur la planète Mars ! Vous allez vous régaler ! 25 000 mètres d’altitude ! Pratiquement trois fois l’Everest ! Pour installer le camp de base, vous aurez le choix puisque son diamètre est d’environ 650 km. L’ascension débute par une falaise d’une hauteur comprise entre 2 et 6 km puis une longue marche sur des pentes dont l’inclinaison varie entre 5 et 10°, vous permettra d’accéder au sommet du monstre. Je crois qu’il va falloir réveiller Messner…

Mons Olympus sur mars

Le Mons Blanc, sommet lunaire accessible ?

Si vous trouvez ça trop ambitieux, vous pourrez toujours vous rabattre sur le Mont Rheasilvea qui, situé sur l’astéroïde Vesta, culmine à environ 21 000 mètres ou encore sur l’Equatorial Ridge, un cratère dont le sommet atteint 20 000 mètres sur un des satellites de Saturne. Les « Maxwell Montes » situés sur Venus culminent, eux, à environ 10 700 mètres. Mais au final, le sommet extraterrestre le plus accessible me semble être le Mons Blanc, situé sur la lune. Avec 3 600 mètres d’altitude seulement, l’ascension ne semble pas insurmontable même si les puristes auront un peu de mal à se passer d’oxygène…

Petit clin d’œil à l’Histoire de l’alpinisme, sur Pluton une chaine de montagne atteignant 1 600 mètres d’altitude porte le nom de « monts Hillary ». Ces derniers font un tout petit d’ombre aux « monts Norgay », situés à quelques encablures à peine.

En 2012, le magazine américain Smithsonian s’est amusé a recenser les dix plus hautes montagnes du système solaire. Sachant que le Mauna Loa, classé en dixième position avec 9 200 mètres, est, lui aussi, plus haut que l’Everest, on peut considérer que les derniers problèmes du système solaire ne sont pas prêts d’être résolus… A vos piolets (en titane) !

2 Commentaires

  • Le Dahu libéré - 12 décembre 2015 à 17 h 21 min

    « Résolus tous les grands problèmes des Alpes » ? Pas sûr. Tout dépend, en fait, de ce qu’on met derrière l’alpinisme. Et puis, l’évolution de la pratique ouvre sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles approches, voir par exemple en ce moment avec le dry-tooling. Et si on parle de « problèmes », c’est qu’on parle de « défis » ; et des mecs comme Ueli Steck, pour ne citer que lui, montrent bien que, malgré la « conquête » de tous les sommets, il reste encore plein de façons de les gravir. L’alpinisme semble sans cesse se renouveler dans son histoire, créant toujours de nouveaux « problèmes » dès lors qu’il surmonte ceux de son temps.

    Sinon, pour l’alpinisme extraterrestre, je me souviens d’une nouvelle de SF de Kim Stanley Robinson (l’auteur de la trilogie martienne), dans le recueil « Les Martiens » je crois, qui relate une ascension sur Mars, sans doute celle du mont Olympus. Mais notre planète offre encore à tout un chacun pléthore de merveilleuses montagnes à gravir.

  • thomas - 12 décembre 2015 à 20 h 08 min

    Quoi ?! Un livre d’alpinisme qui se passe sur Mars ! Il me le faut !

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